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Les débits annuels devraient rester relativement stables à l’horizon 2050 par rapport à aujourd’hui, mais leur répartition sera très différente. Les étiages seront plus fréquents, plus sévères et plus longs, surtout dans le sud et dans les têtes de bassins versants. Les épisodes de fortes pluies hivernales surviendront aussi avec plus de récurrence. Les producteurs devront s’adapter en privilégiant les turbines valorisant les plus faibles débits et, pour les basses chutes, les machines performantes mêmes à hauteur de chute réduite.
4 - Actus
6 - En régions
10 - Marché
12 - En pratique : Les solutions anti-cavitation
La cavitation, due à une baisse locale de pression, est un phénomène courant dans les turbines, notamment les Francis. Comment se forme-t-elle et comment l’éviter ? Nous avons interrogé deux experts et suivi la réflexion d’un groupe d’élèves ingénieurs sur une turbine du barrage de Lavalette (Loire). Par Aude Richard
18 - Innovation : Des modèles biologiques pour estimer le DMB des torrents alpins
Une thèse sur l’impact des baisses de débits sur les larves d’insectes vivant dans les cours d’eau alpins a permis d’enrichir la base Habby des modèles d’habitats. D’ici peu, le débit minimum biologique des torrents apiscicoles devrait être estimé en fonction de ces populations et non plus à partir de la modélisation hydrologique uniquement. Par Juliette Talpin
DOSSIER : CHANGEMENT CLIMATIQUE, QUELS DÉBITS EN 2050 ?
24 - S’adapter à des régimes de débits modifiés
L’hydroélectricité contribue fortement à atténuer le changement climatique en raison de son empreinte carbone extrêmement basse. Mais elle est confrontée par ce dérèglement à des baisses de débits, variables selon les bassins versants et les saisons, qui sollicitent toujours plus les producteurs pour le multiusage et incitent à la diversification des bassins de production. Par Aude Richard et Juliette Talpin
32 - Haut-Doubs et Loue, fortement impactés l’été
D’ici 30 ans, une étude prévoit une baisse de 5 à 40 % des débits estivaux sur les parties amont des bassins versants du Doubs et de la Loue (massif du Jura), des cours d’eau fortement équipés en centrales hydroélectriques. Par Juliette Talpin
36 - Débits futurs du Rhône : globalement stables
Une récente étude pilotée par l’agence de l’eau ausculte l’impact du dérèglement climatique sur le fleuve le plus puissant de France. Quelles sont les principales conclusions pour l’hydroélectricité au fil de l’eau ? Éclairage avec la Compagnie nationale du Rhône (CNR), acteur directement concerné. Par Franck Turlan
42 - Conciliation des usages dans les Hautes-Alpes
Les hydroélectriciens des Hautes-Alpes ont une habitude ancienne de partager l’eau avec d’autres acteurs. Mais l’étiage historique de la Durance de 2022 a préfiguré les conséquences économiques possibles d’une insuffisante résilience des besoins. Face aux effets du changement climatique, certaines centrales doivent adapter leur exploitation. Par Juliette Talpin
46 - L’eau de la Mer de Glace bientôt captée en surface
Déjà déplacé deux fois en raison du recul du glacier, le captage sous-glaciaire de la prise d’eau des Bois, à Chamonix (Haute-Savoie), ne devrait plus être alimenté vers 2025. Pour préserver la production hydroélectrique, EDF anticipe et réhabilite un ancien captage situé désormais en surface. Par Juliette Talpin
50 - Centrale à la loupe : Nouvelle jeunesse pour le moulin du Bois (Manche)
Dans la vallée de la Sée, à Brouains (Manche), la famille Gilbert a modernisé sa centrale de 90 kW afin d’obtenir le tarif H07. Automates et écrans sont apparus à côté de la pelotonneuse de la filature. Une nouvelle jeunesse qui renforce le côté patrimonial des lieux. Par Aude Richard
60 - Juridique : Peut-on échapper à la mise en concurrence des concessions hydroélectriques en les transformant en autorisations ?
Depuis plus de dix ans, le débat sur le renouvellement des concessions hydroélectriques n'en finit pas de s'enliser. L'idée a émergé récemment de faire passer les installations concédées sous un régime d'autorisation pour échapper à la mise en concurrence. Cela soulève de nombreuses questions dont celle du statut des biens du domaine public hydroélectrique concédé qui seraient voués à devenir propriété privée des exploitants. Est-ce possible alors que le domaine public est inaliénable, comment et selon quelles modalités ? Par Bernard Kieffer
64 - Agenda