TURBINES CROSSFLOW : OPTIMISER LA PRODUCTION

Avec le changement climatique et la récurrence des sécheresses estivales, le turbinage des petits débits devient essentiel pour l’optimisation économique des centrales. En moyenne chute, cet atout de la turbine crossflow lui permet de s’imposer de plus en plus comme une alternative à la Francis. Les producteurs la choisissent aussi pour son coût raisonnable et sa grande facilité de maintenance.

SOMMAIRE DÉTAILLÉ :

4 - Actus

6 - En régions

8 - Marché : Appels d’offres CRE, un quart des projets lauréats se concrétisent
Parmi les 47 lauréats des appels d’offres CRE de 2017 à 2019, seulement 11 projets sont en service ou en construction, soit 21,7 MW sur les 103,2 MW retenus par l’État. En cause, la durée d’instruction des demandes d’autorisation, notamment dans les Pyrénées, et les recours des associations. En mars 2021, seulement 8 projets ont été lauréats pour 20 MW, un niveau très inférieur aux éditions précédentes. Par Juliette Talpin

14 - En pratique : PPA, un contrat de gré à gré à étudier
Une centrale peut contractualiser directement la vente de sa production d’électricité auprès d’un consommateur, d’un agrégateur ou d’un fournisseur. Ces contrats dits "PPA" commencent à intéresser de plus en plus d'acteurs. Par Stéphane Signoret

18 - Innovation : De nouvelles solutions pour la compensation d’énergie réactive
Les nouvelles contraintes d’équilibre du réseau liées à l’intégration de nouveaux parcs photovoltaïques et éoliens font évoluer les exigences d’Enedis sur le respect du bandeau de cos phi. À court ou moyen terme, les producteurs devront installer des systèmes de régulation de l’énergie réactive plus performants que les batteries de condensateurs. Bernard Bonnefond en a développé trois. Par Juliette Talpin

DOSSIER : TURBINES CROSSFLOW, OPTIMISER LA PRODUCTION
24 - La crossflow, un 4x4 pour les moyennes chutes
Dans des conditions de forts étiages estivaux, les producteurs de moyenne chute préfèrent souvent la turbine crossflow à la Francis du fait de son aptitude à maintenir un rendement correct sur une large plage de débits. Petits et grands producteurs sont séduits par sa conception simple et robuste, à toutes épreuves. Par Juliette Talpin

30 - Un bon rapport coût/performance pour les petites puissances
Dans le sud de la Manche, Michel Manca a remplacé sa turbine Francis en chambre d’eau par une crossflow (40 kW) et Alain Chapel a choisi ce même type de machine (140 kW) à la place d’une Kaplan. Leur objectif commun : turbiner une large plage de débits avec un rendement global optimisé en limitant l’investissement. Par Juliette Talpin

34 - Artea rénove une crossflow dans le Jura
La turbine crossflow de la centrale hydroélectrique des Planches-en-Montagne, acquise en 2017 par Artea, a été intégralement rénovée avec pour premier objectif de sécuriser et fiabiliser son exploitation. Par Bruno Morgat

38 - Une crossflow sur la fluctuante Arnette
À Mazamet, dans le Tarn, Thierry Colombié passe le témoin à son fils Pierre-Antoine pour la gestion de son parc de petites centrales hydroélectriques, dont une se trouve sur un cours d’eau historiquement dédié à l’activité de délainage : l’Arnette… Un torrent au débit très fluctuant, où la simplicité de la turbine crossflow fait ses preuves en termes de maintenance comme de production. Par Franck Turlan

42 - Une rénovation complète pour 200 000 €
Le moulinage La Morel à Marcols-les-Eaux, en Ardèche, a été entièrement rénové depuis le barrage jusqu’à la partie électricité, en passant par la turbine. La société Elbe Energy qui a piloté le chantier a conseillé au propriétaire une crossflow pour rentrer dans le budget total de 200 000 € de la rénovation. Par Juliette Talpin

44 - Centrale à la loupe : STEP de Nant de Drance (Finhaut-Suisse), voyage au centre de l’Europe
Les énergéticiens suisses misent sur le potentiel des stations de transfert d’énergie par pompage (STEP). Après 12 ans de travaux, Nant de Drance SA met progressivement en service une centrale de pompage-turbinage de 900 MW, à quelques hectomètres de la frontière française. Un pari technique et économique pour cette réserve de puissance générée sous 600 mètres de granit, destinée à équilibrer un réseau électrique européen de plus en plus soumis à la variabilité de l’éolien et du solaire. Par Franck Turlan

56 - Juridique : Annulation par le Conseil d’État de l’article 1er du décret du 3 août 2019, la Direction de l’Eau et de la Biodiversité remise à sa place
Le 15 février 2021, le Conseil d’État a rendu une décision importante sur une requête introduite contre le décret du 3 août 2019 par les syndicats de moulins (FFAM et FDMF), l’Association des Riverains de France (ARF), les syndicats de producteurs d’hydroélectricité (France Hydro Électricité et EAF) et enfin l’association Hydrauxois. Par Jean-François Remy

60 - Agenda